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Agriculture durable

Résilience et autonomie alimentaire

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Garantir la résilience et l’autonomie alimentaire des territoires

La résilience des systèmes alimentaires – ou résilience alimentaire- peut se définir comme la capacité d’un système alimentaire et de ses éléments constitutifs à garantir la sécurité alimentaire au cours du temps, malgré des perturbations variées et non prévues (Tendall et al., 2015). Selon le Sommet mondial de l’alimentation de 1996, la sécurité alimentaire est « assurée quand toutes les personnes, en tout temps, ont économiquement, socialement et physiquement accès à une alimentation suffisante, sûre et nutritive qui satisfait leurs besoins nutritionnels et leurs préférences alimentaires pour leur permettre de mener une vie active et saine. »

La compréhension de l’organisation du système alimentaire et la révélation de son potentiel d’amélioration

Assurer la sécurité alimentaire et la durabilité des modes de production peut se réfléchir à diverses échelles. La résilience d’un territoire peut donc être appréhendée localement à l’échelle de collectivités, au niveau d’une Région, d’un État ou plus globalement encore, comme par exemple au niveau de l’Union européenne. 

En France, le Plan de résilience économique et sociale prévoit d’aider le secteur agricole pour lui permettre de faire face à l’augmentation des coûts (du carburant, de l’alimentation animale, etc.) et d’aller vers plus d’indépendance (notamment vis-à-vis des engrais et des protéines végétales).

À un échelon plus local, les projets alimentaires territoriaux (PAT), élaborés de manière collective à l’initiative des acteurs d’un territoire (collectivités, entreprises agricoles et agroalimentaires, artisans, citoyens etc.), ont pour objectif de relocaliser l’agriculture et l’alimentation dans les territoires en soutenant l’installation d’agriculteurs, les circuits courts ou l’introduction de produits locaux dans les cantines. 

Pour identifier les axes d’amélioration, il est essentiel de réaliser un diagnostic complet du système alimentaire, notamment de sa durabilité et de sa résilience. Oréade-Brèche propose d’en réaliser un état des lieux approfondi, pour évaluer le potentiel de reterritorialisation d’une partie de l’alimentation, ainsi que les forces et faiblesses du territoire vis à vis des enjeux de durabilité et de résilience du système alimentaire.

Dans un second temps, les perspectives d’évolution peuvent être établies en concertation avec les acteurs locaux, sur la base des éléments issus du diagnostic. Une phase de prospective peut amener à définir un scenario tendanciel, et des scenarios alternatifs, permettant d’identifier les leviers d’actions pour améliorer la durabilité et la résilience du système alimentaire.

La planification de la transition pour la résilience et l’autonomie alimentaire des territoires

S’attaquer à la transformation des territoires en vue d’améliorer la résilience et l’autonomie alimentaire nécessite de la méthode et des moyens que les territoires n’ont pas toujours. Différentes approches sont possibles à l’issue du diagnostic, pour permettre la fixation d’objectifs partagés, la définition d’un plan d’action et l’identification d’aides pour y parvenir. 

Oréade-Brèche propose d’accompagner les acteurs et porteurs de projets dans la rédaction de documents de planification territoriale, listant les mesures et solutions à court, moyen et long terme proposées pour chaque filière, ainsi que les actions prioritaires sur lesquelles les acteurs du système alimentaire régional devront s’engager.

Également, nos équipes expérimentées peuvent participer à la mise en œuvre des solutions envisagées, en fournissant un appui au montage de filières et de projets.

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