Conservation International (CI), une organisation non-gouvernementale, et Kaoka, une société française de fabrication de chocolat, se sont associées afin de développer et d’améliorer la chaîne de valeur du cacao d’excellence durable dans des régions productrices du Pérou, de Colombie et d’Équateur.
Ces efforts conjoints avaient pour but de mettre en place une production de cacao d’excellence durable, dans des zones gérées de manière durable et sans déforester, et de fournir aux agriculteurs de meilleurs revenus liés à la qualité et à la quantité de leur cacao.
Le projet proposé visait également à revaloriser le “cacao d’excellence ” dans les trois pays, en assurant le sauvetage de ces souches ainsi que la transmission des connaissances traditionnelles relatives à cette matière première ancestrale.
Afin d’atteindre cet objectif, il a été proposé de travailler sur cinq volets complémentaires :
(i) Rénover et développer les systèmes de cacaoculture en Systèmes Agroforestiers (SAF) afin d’améliorer la performance économique de la production de cacao biologique et équitable ;
(ii) Restaurer et gérer la fertilité des sols en utilisant des intrants biologiques performants et identifier, au sein des écosystèmes environnants, les espèces auxiliaires pouvant avoir un rôle positif dans la régulation des populations de ravageurs ;
(iii) Renforcer les capacités des producteurs regroupés le long de la chaîne de valeur du cacao, y compris après la récolte ;
(iv) Renforcer les outils de gestion permettant de surveiller le couvert végétal dans et autour des zones d’influence du projet ;
(v) Impliquer les communautés des zones d’intervention dans le diagnostic des paysages et mettre en place des plateformes de gestion concertée de la biodiversité et des ressources naturelles.
Le FFEM, pour finaliser le projet, a souhaité recruter une équipe de consultants.
Oréade-Brèche, en partenariat avec ONFA, a monté une équipe de consultants capables de mener à bien la mission dans les trois pays. Celle-ci a compris :
– Un état des lieux des filières concernées ;
– Des rencontres avec les parties prenantes du projet dans les trois pays ;
– La rédaction de l’étude de faisabilité et du document de projet.