La protection, la conservation et le développement de la biodiversité
Selon une étude du Programme des Nations Unies pour l’environnement, 40% de l’économie mondiale dépend du bon fonctionnement des écosystèmes.
Le constat alarmant des experts internationaux est que 75% des milieux terrestres et 40% des écosystèmes marins sont fortement dégradés.
On comprend alors l’enjeu majeur d’agir pour la préservation des écosystèmes.
La France a établi sa Stratégie nationale biodiversité (SNB), concrétisation de l’engagement français au titre de la convention sur la diversité biologique des Nations Unies de 1992 (l’actuelle SNB concerne les années 2022 à 2030 et succède à deux premières stratégies qui ont couvert les périodes 2004-2010 et 2011-2020).
Au niveau mondial, la 15ème conférence des Parties (COP15) à la Convention sur la diversité biologique qui s’est tenue en octobre 2021 et en décembre 2022 a souligné, entre autres, « la nécessité d’inverser la courbe de disparition de la biodiversité et d’assurer un chemin de restauration d’ici 2030. »
La préservation de la biodiversité passe en particulier par :
- Le développement d’aires protégées. Il s’agit de la création, la gestion et le suivi d’aires possédant des statuts de protection variables, plus ou moins élevés, permettant la préservation des écosystèmes (par exemple : aires marines protégées, parc national, zones Natura 2000, etc.) ;
- La restauration d’écosystèmes et le génie écologique dans les cas d’écosystèmes dégradés ;
- Le développement des connaissances en termes de biodiversité et de fonctionnalités écologiques. Ce sont des missions d’identification et protection des habitats et des espèces, des projets de continuité écologiques tels les trames vertes et bleues (TVB), la valorisation de services écosystémiques (comme les paiements pour services environnementaux à destinations d’agriculteurs volontaires), etc. ;
- Le développement de la nature en ville, renforce la biodiversité mais rend d’autre part de nombreux services écosystémiques (confort thermique, réduction des risques d’inondation, amélioration du cadre de vie, etc.).